Gabriel Youni Collection Lemon

Introduction

Le pixel art est sans doute une des premières techniques de peinture numérique, arrivé avec les premiers ordinateurs, elle consistait à créer des images numériques point par point à la façon de la tapisserie ou de la broderie. Les couleurs y sont aussi limitées et dépendent de contraintes techniques forte (notamment la proximité pour les changements de couleur, liée au balayage vidéo et aux limites de vitesse des processeurs). Ce terme n’est toutefois apparu que lorsque les ordinateurs ont eu la capacité de faire des images en 16 millions de couleurs (24 ou 32 bits) avec des résolutions suffisamment élevées pour que l’on ne distingue plus à l’œil nu les pixels.

 

 

Dans les années 1970 apparaissent les palettes graphiquesmachines outils de dessinateurs dédiées à la vidéo, permettant à l’aide d’un stylet de peintre sur des écrans vidéos avec quelques couleurs. La sortie vidéo peut également entrer dans une chaîne de diffusion et peut également être projetée sur les chaines de télévision. Cette technique était, par exemple, utilisée par des caricaturistes (SinéPlantuWiazGeorges Wolinskiou Cabu), dans l’émission française de débat Droit de réponse (1981 – 1987), animée par Michel Polac, pour donner une pointe d’humour aux débats parfois houleux. Ou dans une optique plus artistique par le groupe The Residents, pionnier de la vidéo numérique. Ces outils étaient très souples, mais aussi très onéreux, ne pouvant être exploités que par des budgets de chaînes de télévision nationales.

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La différence principale entre la peinture numérique et la peinture traditionnelle est le processus de création non linéaire. Un artiste peut peindre sur plusieurs calques (à l’instar des techniques du dessin animé traditionnel), qui peuvent être édités indépendamment. En outre, la possibilité de défaire et refaire la peinture libère l’artiste des contraintes d’un processus linéaire et comme dans les techniques de peinture traditionnelle occidentale, permet le repentir.

La peinture numérique est limitée par la manière dont elle utilise les techniques de la peinture traditionnelle en raison de l’absence de support physique ; à cause du gamut réduit des écrans, elle ne permet pas de produire certaines teintes disponibles dans la nature, elle ne permet pas non plus d’utiliser des matières réflectivesdiffractives ou fluorescentes. Il est en revanche plus facile de nos jours, avec le coût bas de la mémoire, et les outils de gestion de grandes images sur disque, de travailler sur des grands formats et la possibilité de corriger plus facilement et rapidement avec à la fois une grande précision et simultanément une grande surface. Les possibilités de visualisation ou d’impression sont malheureusement toujours très limités tant par leur qualité que par leur définitions (les grands formats ont une résolution très basse).

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On retrouve des gommes à effacer, des crayons, des brosses, des peignes et une variété d’outils originaux permettant de réaliser des peintures en deux ou en trois dimensions. La tablette graphique permet à l’artiste de travailler avec des mouvements relativement précis de la main et de transmettre selon différents modèles, pression, inclinaison, vitesse, etc.

Il existe de nombreux logiciels de peinture numérique comme Corel PainterArtrageMyPaintOpen Canvas et d’autres moins spécialisés qui conviennent assez bien à cette tâche Adobe PhotoshopCorel Paint Shop ProGIMP ou Krita, qui donnent aux artistes un environnement proche de celui d’un peintre classique : une toile, de nombreux outils de peinture, des palettes de mélange et une multitude d’options de couleurs et de matières.

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Noir, Et, Blanc – Gabriel Youni

La photographie noir et blanc a précédé l’apparition des pellicules en couleurs.

Aujourd’hui, le noir et blanc est une technique photographique souvent utilisée pour faire ressortir un fort contraste ce qui peut accentuer certains détails ou certaines parties que le photographe voudrait mettre en valeur.

L’emploi du noir et blanc est courant pour le portrait, le photographe Nadar ayant montré son aptitude à rendre le caractère d’un visage à une époque où la photographie en couleurs n’existait pas encore vraiment.

Un autre photographe, Simon Marsden, est spécialisé dans les photos de lieux « hantés », il a donc adopté la photographie en noir et blanc pour rendre ses photos plus « surnaturelles ».

Les appareils photo numériques permettent souvent de prendre des photos en noir et blanc.

Ce mode donne parfois de meilleurs résultats qu’une photo couleur transformée en post-traitement sur ordinateur, car le processeur d’image optimise alors les caractéristiques de la prise de vue (meilleur rendu des bords de silhouette en particulier).

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Trouvez la perfection en matière de photos et images d’actualité de Belle Femme.

Le corps des femmes constitue le terrain privilégié de la confrontation des féministes et de leurs adversaires. Dans la théorie féministe, pour celui qui est considéré comme paternaliste, les femmes ne seraient au fond que l’instrument de la reproduction, ou de la jouissance. Pour les féministes, les femmes ont dû revendiquer et obtenir, contre cette représentation, certains « droits » : le droit de se cultiver et de travailler en dehors de la maison, ou de disposer de leur salaire, la liberté de disposer de leur corps (droit au divorce, à la contraception, sans oublier la levée des restrictions concernant la recherche de paternité, en 1993). Elles ont également lutté pour que le viol soit systématiquement condamné.

cependant, l’aliénation des femmes se fait aussi de façon plus subtile, lorsqu’elles croient par exemple se reconnaître dans les activités de séduction, se définissant ainsi par et pour le regard de l’autre, et non comme sujet autonome. Plus généralement, s’agit-il, comme le croyaient certains romantiques allemands, de libérer le propre des femmes, afin qu’il nourrisse enfin la culture et la société dans son ensemble, influence et civilise le comportement des hommes ? (Différentialisme) Ou bien cette prétendue nature féminine n’est-elle que le sous-produit de la domination masculine ? C’est là la problématique essentielle que le féminisme contemporain se doit de résoudre, en pratique comme en théorie.

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Illustration

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Une illustration est une représentation visuelle de nature graphique ou picturale dont la fonction essentielle sert à amplifier, compléter, décrire ou prolonger un texte1.

Par extension, on parle d’« illustration sonore » à propos de musiques ou de sons venant renforcer un commentaire ou une fiction radiophonique ou cinématographique. L’illustration est le plus souvent inspirée par des textes. On la pratique dans un grand nombre de domaines.

L’illustration trouve à s’exprimer dans une grande variété de domaines :

  • L’édition d’ouvrages : fiction, livre pour la jeunesse, usuels et manuels techniques, documents, ;
  • Les images documentaires et techniques : mode d’emploi, architecture, ingénierie, catalogue ;
  • La presse périodique : caricature, dessin d’humour, diagramme, carte ;
  • La publicité : annonces, affiches, conditionnements (boîtes et emballages), cartes postales ;
  • La cartographie ;

Cette liste est loin d’être limitative et les frontières entre ces diverses catégories ne sont pas nettes et fluctuent.

Sauf exceptions, l’illustration se distingue de l’œuvre d’art en tant qu’elle accompagne un texte, et qu’elle est reproduite à de multiples exemplaires par des procédés d’impression mécanique2 ou numérique.

Un dessin peut par exemple constituer une illustration originale, laquelle, par des procédés de gravure mécanique ou numérique, donne naissance au processus illustratif.

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Dans son fonctionnement, l’illustration peut servir à :

  • Ponctuer et/ou imager un récit ;
  • Récapituler des données ;
  • Ajouter des éléments visuels à un texte, sans s’y substituer intégralement ;
  • Schématiser des instructions ;
  • Symboliser ;
  • Créer une émotion.

Les métiers liés à l’illustration, outre ceux d’illustrateur, photographe et autre « créateur », comprennent aussi des intermédiaires dont le rôle est primordial pour assurer le lien entre l’artiste, ou l’œuvre, et le client final : directeur artistique, directeur de création, chargé de choisir le mode d’illustration et l’artiste qui convient le mieux au projet, d’établir avec lui une relation, de lui transmettre le « cahier des charges », d’assurer le suivi du travail et d’y faire apporter les corrections nécessaires, etc.

Le travail d’iconographe, en lien avec la bibliographie et les recherches documentaires, consiste à rechercher des illustrations préexistantes, sous toutes les formes possibles en traitant, si besoin, avec les ayants droit qui peuvent être des personnes privées ou publiques.

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Le concept d’illustration est très ancien et se confond avec les premières représentations figurées accompagnant un écrit : il en existe déjà au iie siècle dans la littérature grecque, sur des volumen puis des codex. La fin de l’utilisation du papyrus en Occident et son remplacement par le parchemin, eut pour effet, en raison du coût du support, de ralentir la production des illustrations, limitées désormais aux enluminures destinées au clergé ou à la noblesse.

En Extrême-Orient, et plus particulièrement en Chine, en Corée et au Japon, les estampes ont une fonction similaire, l’invention qui y est faite du papier, de l’imprimerie, puis des caractères mobiles, facilitera la diffusion des œuvres illustrées et ce, dès le xie siècle. Plus généralement, dans l’art pictural de ces pays, la peinture, ou lavis, s’accompagnait toujours, et jusqu’au xixe siècle, d’un bref texte poétique.

Les enluminures réalisées au Moyen Âge et au début de la Renaissance peuvent être considérées comme les premiers exemples de cet art qui fleurit en Occident, influencé par le Proche-Orient (art persan). Parmi les enluminures remarquables figurent celles des Très Riches Heures du duc de Berry.

Découvertes au début du xvie siècle, les techniques d’illustration dans les civilisations précolombiennes démontrent l’existence d’un art du codex enluminé, dont il ne reste hélas que peu d’exemples.

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